« Protection intégrée de la diversité et des écosystèmes fragiles de mangrove en Afrique de l’Ouest et leur résilience renforcée aux changements climatiques » dans 9 pays d’Afrique de l’Ouest. C’est l’objectif de ce projet signé en juillet 2019 sous financement de l’Union Européenne et mis en œuvre conjointement par l’UICN, Wetlands International Africa et le collectif 5Deltas.
Renforcer les acteurs de la gestion des aires protégées et des sites de mangroves non protégés. Il s’agit de mettre en lien les systèmes de gouvernance et de production avec les structures de conservation des mangroves au niveau des territoires. Ces liens seront créés à travers des échanges entre acteurs au niveau des prises de décision sur l’utilisation des espaces et des meilleures pratiques, de mettre en place ou de renforcer les plateformes de dialogue au sein des paysages et de mettre à disposition des subventions pour appuyer les actions de gestion et de conservation, cela sur base d’appels à propositions compétitifs.
Trois résultats sont attendus :
1. Les activités socio-économiques et sectorielles dans les paysages sont coordonnées d’une façon intégrée.
2. Des systèmes de gestion efficaces des aires protégées sont développés et opérationnels.
3. Les populations riveraines tirent un bénéfice durable des AP et sont plus résilientes au changement climatique
> En savoir plus : site de PAPBIO
La global mangrove alliance propose un centre de connaissances sur les mangroves. Ce hub propose un contenu pédagogique général sur les mangroves ainsi que des détails sur les projets qui ont un impact dans le monde entier, et publie divers types de ressources afin d’aider les communautés, les gouvernements, les décideurs, le secteur privé et les organisations non gouvernementales à prendre des mesures et à soutenir des approches éprouvées qui restaurent et protègent les mangroves.
> Site web
Le programme SWAMP (Sustainable Wetlands Adaptation and Mitigation Program) vise à générer des connaissances utiles aux décideurs et aux praticiens en ce qui concerne la gestion durable des zones humides face à l’évolution du climat mondial et des moyens de subsistance des communautés locales, sur la base d’approches et de méthodologies scientifiques solides. Il s’agit d’une collaboration entre le Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR), le service forestier de l’USDA (USFS) et l’université d’État de l’Oregon, avec le soutien de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Le SWAMP est issu d’un exercice multipartite appelé Tropical Wetlands Initiative for Climate Adaptation and Mitigation (TWINCAM).
Le pôle relais Zone Humides tropicales est l’un des pôles-relais Zones humides dédié aux zones humides et mangroves de l’outre-mer. dans le cadre de ses missions, le pôle-relai articule ses activités autour de 3 axes :
– La diffusion de connaissances fiables sur les zones humides au niveau national : veille documentaire, diffusion de lettres d’information et publication de documents destinés aux professionnels et au grand public.
– La promotion des bonnes pratiques de gestion et de restauration au sein du réseau
– La coordination pour la mise en avant de la Journée Mondiale des Zones Humides
Site internet offre des fonctionnalités de recherche adaptées permettant de trouver une référence bibliographique, un retour d’expérience pertinent ou une technique innovante.
Animé par l’Agence française pour la biodiversité (AFB) il est piloté par des partenaires publics et privés (Direction Eau et biodiversité du ministère en charge de l’Écologie (MTES), Fédération Nationale des Travaux Publics, …, Union des Professionnels du Génie Écologique et l’association fédérative des acteurs de l’Ingénierie et du Génie Écologiques).
Dans le cadre de l’initiative internationale pour les récifs coralliens et écosystème associés (IFRECOR), l’une des actions du programme national, s’intéresse au développement d’une méthode théorique de dimensionnement des mesures compensatoires : MERCI-Cor (Méthode pour Éviter, Réduire et Compenser les Impacts en zones Coralliennes). Dans ce cadre, un ouvrage qui recense les méthodes de réparation des récifs coralliens et écosystèmes associés, dont mangroves, a été produit
Le Comité français de l’UICN est actuellement engagé dans l’élaboration d’un recueil d’études de cas de Solutions fondées sur la Nature (actions de protection, de gestion durable et/ou de restauration d’écosystèmes naturels ou modifiés pour gérer des risques naturels liés à l’eau tout en contribuant à la préservation de la biodiversité), afin de démontrer et d’illustrer le rôle des écosystèmes dans la gestion des risques naturels liés à l’eau (inondation, sécheresse, érosion, ruissellement…).
Ces travaux font suite à ceux que l’UICN a déjà menés pour promouvoir les solutions fondées sur la nature en France : Solutions fondées sur la Nature
CRG est une ONG qui travaille avec des partenaires publics et privés pour conserver les zones humides côtières indigènes de la Floride. Fondé en 2004, il fournit une expertise scientifique et technique dans l’écologie, la restauration et la gestion des mangroves, des marais salés et des herbiers marins. Les biologistes de CRG ont été impliqués dans la restauration de l’habitat dans les Keys de Floride depuis 1980, en réalisant le plus grand projet de restauration des herbiers en Floride, et en gérant le Keys Restoration Trust Fund original dans les années 1990.
Global Mangrove Watch (GMW) est une plateforme de données et de suivi par télédétection pour catalyser les actions nécessaires à la protection et à la restauration des mangroves. Cette plateforme en ligne offre aux décideurs politiques, aux spécialistes des mangroves et aux investisseurs un accès à des informations en temps quasi réel sur la localisation, l’étendue et l’état des mangroves dans le monde. La Veille mondiale des mangroves est le fruit d’une collaboration scientifique avec Wetlands International, l’université d’Aberystwyth, soloEO, TNC, JAXA, la NASA et un grand nombre de partenaires. La plateforme Global Mangrove Watch est également l’outil d’information basé sur des données probantes pour le Mangrove Breakthrough. Consultez les dernières mises à jour de l’Observatoire mondial des mangroves. Nous avons récemment publié un dépliant sur l’Observatoire mondial des mangroves, disponible en 8 langues, ainsi que 3 notes d’information sur la manière dont l’Observatoire mondial des mangroves peut être utilisé pour intégrer les mangroves dans les CDN, les SPANB et soutenir les résolutions de la Convention de Ramsar. Consultez des informations en temps quasi réel sur l’étendue, l’état et la valeur des mangroves dans le pays ou le site qui vous intéresse.
Mangrove Action Projet est dédié à la lutte contre la dégradation et la déforestation des forêts de mangroves à travers le monde. Son but principal est de promouvoir les droits des indigènes des régions côtières et des populations locales, en y associant les pêcheurs et les agriculteurs afin de gérer durablement les côtes.
La méthode CBEMR, une Restauration Communautaire et Ecologique de la Mangrove
En travaillant avec des scientifiques, des ONG locales et les communautés, l’organisation MAP (Mangrove Action Project) a pour mission de promouvoir la méthode de restauration de la mangrove connue sous le nom de CBEMR (Community-BasedEcological Mangrove Restoration soit Restauration Communautaire et Écologique de la Mangrove en français). Cette méthode a été établie après le constat des trop nombreux échecs des programmes de restauration « classiques » basés sur les pépinières puis la plantation des pousses de palétuviers.
> Lien sur le guide CBEMR
Pour faire partager sa méthode, discuter et échanger sur des projets de restauration de la mangrove, MAP a initié le « e-groupe CBEMR » qui compte aujourd’hui plus de 200 membres (forum en anglais).
Les deltas du monde est un réseau d’acteurs (ONG locales et internationales, entreprises, universités, organisations communautaires) œuvrant pour la préservation et la valorisation des espaces de mangrove.
Il est formé de 3 réseaux régionaux :
1. Le collectif 5Δ qui couvre les acteurs du Sénégal, de Gambie, de Guinée, de Guinée Bissau et de Mauritanie, ancrés dans des territoires et au contact des communautés locales, dans les deltas du Fleuve Sénégal, du Saloum, de la Gambie, de la Casamance et du Rio Cacheu.
2. Le collectif des Delta du Golfe du Bénin qui rassemble des acteurs du Togo, Bénin, Ghana, Côte d’Ivoire et Nigéria, créé en février 2018 sur le modèle du collectif 5Δ ;
3. Le réseau MIHARI, créé en 2012 à l’initiative des associations communautaires engagées dans la gestion locale des ressources marines et côtières à Madagascar, en collaboration étroite avec les organisations qui les appuient.
> Site web Les Deltas du Monde
Dans ce cadre, le projet DEMETER, proposé par le collectif 5 Deltas, vise à améliorer la gestion et la valorisation des ressources naturelles des territoires de mangrove au Sénégal.
Parmi les outils développés par le “mapping ocean health” figurent des outils relatifs à la restauration des mangroves.
Le site propose un modèle global et une carte du potentiel de restauration de la mangrove, par pays, afin d’aider les praticiens à hiérarchiser les zones et de soutenir et encourager les projets de restauration de la mangrove à l’échelle mondiale développé par TNC et UICN.
Le site fournit de nombreuses ressources.
Initiative Mangrove en Afrique de l’Ouest (IMAO) est un projet financé par la Fondation Suisse pour la Promotion de la Conservation de la Nature (MAVA). Il regroupe le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, la Gambie et la Sierra Leone. Il est conjointement mené par l’UICN, Wetlands International (WI) et le programme de Conservation Côtière et Marine (PRCM). Mis en place pour une durée de trois (03) années (2007-2010), le projet a capitalisé un certain nombre de résultats essentiels en fonction de stratégies définies :
– Le développement d’une base de connaissances sur les valeurs, les statuts écologiques et la gestion des mangroves
– Le transfert de connaissances des communautés à l’échelle régionale et mise en place de conditions motivantes pour la bonne gestion de la mangrove
– Le renforcement des politiques nationales et régionales et élaboration d’un plan d’actions
Site de Roy Lewis :
www.mangroverestoration.com
Le projet GDZHAO a pour objectif principal l’amélioration des connaissances sur les zones humides (ZH) ouest africaines à travers le développement d’un service sur le suivi de ces zones sensibles dans une perspective de renforcement de la sécurité alimentaire et la restauration de ces écosystèmes grâce aux données d’observation de la Terre (OT). Il est le fruit de la collaboration entre la Commission de l’Union Africaine et l’Union Européenne dans le cadre du concept « deux Unions, une Vision ». Il est financé pour une durée de 3 ans dans le cadre global du programme GMES&Africa et concerne 8 pays ouest africains (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, République de Guinée, Mali, Niger et Sénégal).
Le projet Mikoko est un projet de deux ans dont l’objectif principal est de restaurer et de conserver les forêts de mangrove au Kenya afin d’améliorer le bien-être socio-économique et d’assurer la durabilité environnementale, en particulier dans le contexte du changement climatique.
> Informations sur le portail d’échanges MIKOKO
> Site web MIKOKO
> Programme MIKOKO